Livres anciens






 

Je réalise différents styles de reliures

 
Reliure en maroquin rouge Demi chagrin a coins
Chargrin rouge, vert et toile blanche,mosaïque et dorure au film or Simili cuir dragon gaufré cabochons et coins
 





Et de boites


Etui et boite de conservation boite coulissante

 

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Aurelieur

 

Histoire du livre ancien

 

Référence : dix siècles de reliure d'yves Devaux. or, argent,ivoire, émaux et pierreries.

 
évangéliaire de saint gauzin
 

l'Évangéliaire de saint Gauzelin du 10ème siècle de l'abbaye de Bouxière-aux-dames, maintenant à la cathédrale de Nancy, en est un bel exemple.

Ces ouvrages sont constitués de feuilles de parchemin pliées, puis cousues entre elles avec du fils de lin ou de chanvre.
Les ficelles; des nerfs de boeuf au nombre de six. Les ais étaient en chêne, orme ou sapin. Des diptyques en ivoires sont montés sur des plats de reliure.

Comme celui de la bibliothèque nationale, un évangéliaire du 9ème siècle avec un diptyque du 5ème.

Metz est à l'époque une ville particulièrement active pour ce qui concerne la sculpture de l'ivoire. Le psautier de Charles le chauve évangéliaire à l'usage de Metz, et l'évangéliaire de Morianval datant du 10ème siècles (bliothèque de Noyon), en sont des produits.

A partir du 12ème siècle, Limoge réalise dans ses ateliers les émaux comme pour celui de l'évangéliaire du Mont saint Eloi (bibliothèque sainte Geneviève).

Le dernier évangéliaire dont la reliure (crucifixion en cuivre doré,les figures se détachent en ronde-bosse sur fond de pierreries) fut réalisé 4 siècles après,
est celui que Charles v offrir à la sainte chapelle en 1379, d'une richesse l'enluminure est calligraphié à la lettre d'or réalisé probablement vers 1002 - 1020.

Le cuir souvent mal préparé était, du mouton, de la truie, de l'âne, du cerf, du daim. C'est dans les officines laïques que l'apparition des tranchefiles, firent leurs apparition

Les fermoirs servaient à serrer le manuscrit pour empêché les parchemin de gondoler par l'humidité.

Des clous sculpter,étaient enfoncés pour éviter l'usure du cuir contre le frottement des pupitres, et des cornières de métal renforçaient le bas des plats.

En 1290 la sorbonne compte 1017 volumes et en 1345, 1720 volume. L'abbaye de Saint Riquier en picardie, compte en 831, 256 volumes et au monastère de Lorsch en Allemagne, 590 ouvrages;

 ornementations
 

L'estampage qui n'est qu'un travail à froid, date d'environ du 12ème siècle.

La gravure des fers était en creux et ressortait en relief sur es cuirs et ce jusqu'au 15ème siècle, inversement du 16ème au 17ème.

Les décors au 12ème siècles, sont des carrés, animaux et personnages légendaires et des formes entrecroisées, sorte de treillis- ils sont souvent poussés de travers et irréguliers.

Au 13-14 et 15ème siècles: les doreurs utilisaient les même fleurons et des plus récents- le style gothique fait son apparition ainsi que les scènes de chasse et les fleurs.

A la fin du 14ème et début 15ème, les décors sont peints ou encrés.

Les reliures d'étoffes, sont pour les manuscrits luxurieux. Elles sont en velours, en damas, en satin, en soie- avec des broderies ornementales, tel que des personnages, animaux, fleurs de lys, feuillages-
et des fixations de cabochons et fermoirs. (Grace aux échanges commercial avec le sultant, les beaux cuirs tel que le maroquin(1/2) du levant, ne se verront que vers 1536. Deux grands bibliophiles : Charles V et le Duc Jean Berry.
La bibliothèque Raphaël Esmerian, comprend une très belle reliure d'étoffe, qui recouvre 2 incunables de 1478 et 1480.

Le premier livre imprimé en France date de 1470, il s'agissait d'un livre en latin pour les professeurs et les étudiants de la sorbonne
et le premier livre imprimé en français fut à Cologne en 1466 et à Paris en 1476.

L'aspect du livre à la renaissance, change; Il doit être transportable; Le parchemin qui servait de support pour les écrits est remplacé par le papier. Les Aies en bois très lourds et facilement attaqué par les vers, sont remplacé par les cartons, qui ne sont qu'à l'époque que des feuilles collées les unes aux autres, principalement les defets d'imprimeries ou d'anciens manuscrits.

C'est à cette époque que l'on voit l'apparition des plaques gravées et des roulettes ornées, pour le décor des livres. Les sujets traités étaient principalement religieux, l'annonciation, la crucifixion... ces plaques portent le noms des libraires et éditeurs qui les employaient, tel que Jacques Moeraert de l'université de Paris, Hénon le Févre imprimeur et libraire, André Boule, il exerce entre 1479 à 1530 et Denis Roce de 1490 à 1518.
L'ornement à la mode durant la 1ère partie du XVI fut la plaque dite " aux glands". : encadrement de branche de fleurs et d'animaux qui délimitait une forme rectangulaire, à l'extrémité de petite arcs, figuraient des glands et des pétales.

1ère dorures et reliures maroquin


Lart de la dorure au XIVème et XV en Perse est très développé. Cet art passe de la Perse à la Turqie avant d'atteindre l'Italie et vers 1480, à Naple, Scariglia Baldassare exécute les 1ère dorures à motifs ornementaux et Hispano-mauresque. A Venise, ceux-ci étaient à base d'arabesque style Persan. Le grand éditeur Alde, fit lui aussi décorer ces reliures avec une ornementation d'or. En France la plus ancienne dorure date de 1494 : la couronne de Charles VIII. Les tranches dorées font également leur apparition, parfois elles étaient ciselées.

La reliure de luxe de la renaissance


Le maroquin fait son apparition dans les reliures de luxes pour remplacer l'étoffe utilisée au moyen âge.
Alde Manuce d'origine grecque,alde manuceéditeur - relieur vénitien, emploiera sur les volumes de petit format à froid mêlé d'ornementation dorée, avec sur le 1ér plat le titre de l'ouvrage. Son style va inspirer les artisans français du XVIème.

Trois types de fers Alde : les pleins (qui marque d'une impression en plein or)
Les évidés (seul le contour était gravé en relief, cela délimite le fleuron
Les azurés (tout l'intérieur était strié de hachures parallèles).

Alde Manuce, va aussi modifié la couture des ouvrages. Il va passé de la méthode des nerfs apparents, aux nerfs logés dans le volume, par une entaille faite à la scie, cette méthode pris le nom de "couture à la grecque", sans doute parce que les relieurs qu'Alde employait étaient grecs.

La reliure en France au XVIIème siècle, au niveau de la technique, n'évoluera que peu. On emploi par contre des gardes de papier marbré et la doublure de peau. Ces papiers étaient mis pour cacher les taches grasses faites par les peaux. Ces Macé Ruette qui serait auteur de ces papiers marbrés, ou du moins le 1ér utilisateur.
Des doublures de peaux sont collées au revers des plats pour les relieurs de grand luxe.
Le veau est utilisé pour des reliures ordinaires tandis que le maroquin en générale rouge pour celle de luxe.
Les décors simples consistaient en un encadrement de deux ou trois filets dorés bordant les plats.
Sur les dos, les compartiments entre les nerfs étaient ornés et le second était réservé au titre exécuté sommairement : mots incomplets et de travers.

Décor à la duseuil parcheminDuseuil. Deux encadrements de filet droit l'un au bords du plat l'autre nettement à l'interieur plus une roulette ornée de pointillées. On termine par quatre gros fleurons en forme de losange au angles du fileté interieur.
Anecdote : le relieur Augustin Duseuil naquit en 1673 et n'exerça qu'entre 1700 et 1746 bien après l'apparition de ce décor.Les décors se font moins enfoncés et baveux. La dorure est réalisée avec finesse.

-Les dorures à semis : Louis XIII possède des reliures ornées de semis de fleurs de lys et de L couronnés.
-Les décors à l'éventail : roulettes ornées ou pointillées bordent le plat au centre des motifs rayonnant à partir d'une forme circulaire aux angles même ornement dispoés par quart de cercle chacun en imitant un évantail.
-Les encadrements légers.
-Dos "à la grotesque" : Le même exemplaire de palette a été doré l'un à la suite de l'autre de la base au sommet du dos.
-Reliures jansénistes(port royal) : Aucun décor doré; ouvrage pleine peau sans ornement. La qualité réside dans la parfaite réalisation de la reliure du titre et la beautée du cuir.

Cest le 7 septembre 1686, que le roi Louis XIV signe un édit, déclarant que la communauté des maître relieurs et doreurs sera et demeurera à l'avenir entièrement distincte et séparée de la communauté desdit maître libraires et imprimeurs.

Au 18ème siècles, il n'est pas rare de voir sur des ouvrages communs, des couvertures de papiers bleu uni, l'apparition du Basane est également emplyer pour ces reliures, sur les veau de qualité ordinaire, les relieurs utilisaient l'acide pour cacher les défauts.

Les reliures de luxes étaient comme au 17ème siècle en maroquin. Pour les plus belles ont dorait les tranches et pour les ordinaires, les tranches étaient en générales colorées de rouge, plus rarement de bleu ou de marbré.

Les tranches des plats étaient ornées d'une dorure à la rooulette ou au filet. Les papiers des gardes étaient teintés comme au 17ème siècle aux motifs en spirale de couleur rouge et bleu.

Parfois, mais surtout après 1750, sur un fond clair, on peignait ou imprimait dos dorés des semisd'étoiles dorées, des fleurs et des feuillages.

Sur les ouvrages luxueux, les gardes étaient en soie moirée, bleu rose, verte appelée "Tabis".

Sur le repli on poussait une roulette ornée.
Sur les dos plats, à l'emplacement des nerfs, un filet ou une roulette orenée. Dans chaque compartiment, aux angles interieurs des petits fres triangulaires et au centre un fleuron en forme de losange, ent tête et en queue, une palette ornementale. Parfois à la place des fleurons centraux, ils poussaient des motifs tirés des armoiries du pocesseur.

Un fleuron très utilisé au 18ème siècle était : un oiseau entre deux rameuax dit : "fer à l'oiseau".

Le décor à la grotesque déjà en vogue au 17ème fut utilisé pour orner les dos. Le deuxième et le troisième compartiment servaient au titre, soit sur pièce de titre de couleurs vives ou à même le dos.

Sur les plats des décors simples : encdrement par filets au bord et parfois les armoiries et des fleurons aux angles. On utilisait également des roulettes ornées, dite " dentelle du louvre". Cette dentelle est accompagné de filets doubles et de roulettes ornées de fleurs de lys. On employait aussi une palette dite "dents de rat".

Les décors à "la dentelle" : encadrement par filet ou roulette"dents de rat", puis dess fleurons représentant des volutes, des feuillages, des plantes, étaient poussé les uns à côté des autres. L'on trouve également des fers représentant des marottes de bouffons, des soleils, des papillons, des oiseaux.
-Motifs mosïqués aux formes simples, symétriques et de petites dimenssions. Représentant en générale un damier. Ce motif est serti d'un filet d'or.
-Figuratives : mos^ïque polychroe, filet, pointillé et fleuron or, représentant une grande fleur, un oiseau perché parmis des feuillage, une pagode, un personnage vetu à la chinoise.br> -Les reliures d'almanachs. L'almanach représentait un cadeau pour le nouvel an. La reliure et le décor étaient soignées. Livre éxécuté en sriee, on utisilait des plaques pour dorer les plats.
-Copie des décors anciens, ce genre connaitra son apogée dans la seuconde moitié du 19ème siècle.Les décors sont inspirés de ceux du 17ème siècle.

Sous Louis XVI, les décors changent, plus légers, les encadrements sont composés de pointillés et motifs géométriques simples, sur le dos à l'emplacement des nerfs, une palette à motif grecque, des rectangles ou des pointillés.

Par contre la fin de l'ancien régime marque la décadence de la technique. Le travail est sommaire, les dos rognés puis collés et non cousu, tenu à la couverture que par les pages de couleur. Ldorures sont lourdes et baveuses.

Durant la révolution, le maroquin à long grain fait son apparition. L'emploie de la fleur de lys et armoirie sont supprimés, remplacé entre autre, par le bonnet phrygien, un faisceau de licteur, deux branches de lauriers croisées.

Pour de belles reliures, les bibliophiles envoyaient les livres à Londres, ce qui permit à didot le jeunedidot le jeune de les critiquer en 1798.

Alexis Pierre Bradel, souvent appelé Bradel Derôme, succède à son oncle Derôme le jeune. Bien d'autre artisans de se nom pratique au début du XIXème siècle, l'un d'eux à inventé ce proédé de protection des livre, l'ouvrage en attendant la pleine peau était cousu sur ficelle et recouvert d'un cartonnage en toile ou papier décoré. Procédé toujours utilisé de nos jours.